Une commission d’enquête pour la pisciculture

| jeu, 06. fév. 2020
Grand Conseil (photo: Jean-Baptiste Morel)

Les députés veulent en savoir plus sur le fiasco de la pisciculture d’Estavayer. Par 71 voix contre 25 (7 abstentions), ils ont accepté de confier le sujet à une commission d’enquête parlementaire (CEP), comme le demandaient les Broyards Nadia Savary-Moser (plr) et Eric Collomb (pdc).

Cette décision ne présage en rien de la réouverture de la pisciculture, qui n’a jamais fonctionné – en décembre, le Conseil d’Etat a annoncé que cette activité était désormais confiée à une entité intercantonale avec Neuchâtel et Vaud à Colombier (NE). La CEP doit surtout calmer la grogne en montrant que les députés prennent leurs problèmes de la Broye au sérieux. «On a l’impression que le Conseil d’Etat veut cacher les responsabilités, estime Eric Collomb. Qu’il y a dans les placards des cadavres dont on ne veut pas donner les noms.»

Pour une minorité, la CEP n’est tout simplement pas un outil adapté à cette situation. Elle doit être réservée à des affaires de grande portée, avec des montants importants. «De plus, certaines expériences ,comme le pont de la Poya, montrent aussi qu’une CEP implique un énorme travail sans qu’on soit sûr des résultats obtenus», note Benoît Rey (vcg, Fribourg).

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