MER AGITÉE. Lundi matin, de bonne heure. Sur mon bureau, une proposition du président de l’UDC à Berne: interrompre la session parlementaire pour cause de coronavirus. Ce serait selon lui trop dangereux de siéger. Cet alarmisme fait écho à l’attitude ridicule de Magdalena Martullo Blocher qui s’est exhibée toute la semaine dernière avec un masque de chirurgie. Ou à l’aveu naïf d’un de ses affidés parlementaires fribourgeois dans les colonnes de LaLibertéde vendredi: «On peut bien utiliser le virus, c’est de bonne guerre.» Nous votons le 17 mai prochain sur la poursuite ou non de la libre circulation des personnes avec l’Union européenne. Et, visiblement, toutes les armes sont bonnes, y compris les pires. Car ce n’est pas de «bonne guerre» d’instrumentaliser la peur des gens. C’est…