Nous voici un peu groggy, sortant d’un mauvais rêve avec une prudence de jeune chat. Quelques pas de velours, les yeux plissés face au soleil… Nous découvrons que le monde a continué de tourner et que l’apocalypse n’est pas tout à fait pour maintenant. Demain, on ne sait pas, mais pas maintenant, c’est déjà ça de pris.
Certes, ce n’est pas la vie d’avant et espérons que ce n’est pas non plus la nouvelle normalité. Nous avançons timidement dans autre chose, un entre-deux ouaté. Pas tout à fait la liberté, mais plus le confinement, ce concept bien laid que, d’ailleurs, nous n’avons pas réellement expérimenté. Les Français et les Italiens pourraient expliquer la différence. Nous retrouvons les terrasses de bistrot, au risque de se faire enguirlander si on se lève pour saluer une amie. Nous…