Forcé par la crise sanitaire à se réinventer, le Belluard Bollwerk a choisi de se redéployer en une version réduite et nomade. Rencontre avec Laurence Wagner, nouvelle directrice du festival fribourgeois.
ÉRIC BULLIARD
ART CONTEMPORAIN. Son premier Belluard Bollwerk, Laurence Wagner le voulait monstrueux. En choisissant ce thème, la nouvelle directrice du festival fribourgeois d’art contemporain ne pouvait évidemment se douter qu’un vrai monstre, nommé Covid-19, rendrait ce 37e Bellu hors du commun. Entre «tristesse, frustration et espoir», elle évoque le Plan BB sous forme réduite et nomade (lire encadré).
Contrairement à la plupart des autres festivals, vous n’avez pas voulu tout annuler…
Laurence Wagner. C’est une tentative d’éviter de tout jeter. J’avais pensé la programmation pour…