A propos de deux récentes affaires judiciaires.
A cause de la lenteur du Ministère public fédéral, les organisateurs du Championnat du monde de football de 2006 ne seront pas jugés pour leurs malversations et pour les pots-de-vin qu’ils ont reçus. Après cinq ans de tergiversations, le délai de prescription est dépassé. Verdict: un non-lieu.
Il faudra bien trouver un ou des responsables, car ce jugement est scandaleux et renforce le camp de ceux qui considèrent qu’il y a une justice à deux vitesses. Si un citoyen modeste commettait le centième des fautes du procureur de la Confédération, on le mettrait implacablement à la porte.
Ce sentiment d’injustice est renforcé par la décision du procureur genevois de ne pas poursuivre trois magistrats de la ville, qui ont facturé des dizaines de…