HOCHMATT. Quatre faces, quatre arêtes. On aurait envie de lui dire d’être un peu moins carrée à cette montagne! Surtout qu’elle ne se prenne pas trop la tête, car malgré son allure imposante depuis Charmey, elle n’a pas le pouvoir de séduction des Gastlosen ni l’aura du Vanil-Noir. Ses atouts sont plus discrets. Il faut se tourner sur son versant est pour en découvrir ses charmes, quand elle se pare élégamment de lapiaz.
Depuis Schänis, il faut patiemment parcourir des pâturages, basculer dans une combe, puis une autre, avant d’arriver sur un étonnant plateau de roches sculptées. «In den Löchern», comme ça se prononce. On saute alors sur le dos de ces éléphants de pierre qui marchent en rangs serrés. Blanc-bleu-blanc, il suffit de suivre le rythme.
Après deux bonnes heures de grimpette…