Habitant d’Hauteville, Alec Rouiller vient de passer six jours à Beyrouth, sur les décombres de la terrible explosion du 4 août. Le militaire de carrière témoigne de son travail sur place, de l’ampleur des dégâts et des réactions très touchantes de la population libanaise.
CHRISTOPHE DUTOIT
● MARDI 4 AOÛT, 18 H L’EXPLOSION
«J’apprends la nouvelle sur les sites d’informations en ligne. En général, je regarde ce genre de situation avec un œil très professionnel. La puissance de l’explosion n’est pas anodine. Mon premier réflexe est de rechercher des informations et d’analyser l’onde de choc aérienne et terrestre.
»Très vite – c’est une question de minutes – on se demande si on va engager un détachement ou non. On analyse aussi nos situations personnelles, pour savoir dans quelle mesure…