Le sport amateur doit se réinventer en l’absence de compétition. Exemple sur la glace avec le Québécois Claude Fugère, entraîneur professionnel aux Griffons.
QUENTIN DOUSSE
Pour Zac, Renzo, Arthur et leurs coéquipiers, l’horloge s’est arrêtée le 17 octobre. Date de leur dernier match (gagné) avec les U13 élites des Griffons, l’union de la relève dans le Sud. Depuis lors, les jeunes hockeyeurs doivent se contenter d’entraînements permis par groupe restreint également après 19 h, Fribourg bénéficiant pour l’heure du régime d’exception de la Confédération.
Cette situation – qui peut évoluer à tout instant – pose une question existentielle pour les clubs amateurs: comment rester attractif en l’absence totale de compétition? «C’est notre plus grand challenge, reconnaît Claude Fugère,…