Eléona Uhl
LE CHANT DE MALA
L’Hèbe, 296 pages
Pour sa sécurité, pour éviter le rejet de son clan, une femme s’est résolue à abandonner sa fille, sur le seuil d’une maison. Huit ans plus tard, elle la reprend en l’enlevant à sa famille adoptive et l’emmène dans sa cabane en forêt. Cette gitane que d’aucuns prennent pour une sorcière s’adresse à sa fillette, lui explique son histoire, qui se met peu à peu en place.
La Vaudoise Eléona Uhl (Schlott, Sans elle…) construit son récit par bribes, en laissant des creux et des non-dits. Entre traditions gitanes et pouvoirs de la forêt, Le chant de Mala nous emporte dans un tourbillon envoûtant, où il est question d’abandon, d’amour maternel, de musique, d’étoiles. De rêves et de magie, aussi. L’écriture s’envole, très originale, avec une sensualité…