Jean-Pierre Rochat
ROMAN DE GARES
D’autre part, 136 pages
Parmi les écrivains de Suisse romande, Jean-Pierre Rochat reste à part. Non seulement par son métier de berger et de paysan, qu’il a exercé pendant cinquante ans, mais aussi par son œuvre. Par la liberté de son écriture, jamais formatée, comme par sa manière de jouer avec l’autobiographie. Trois ans après l’excellent Petite Brume (Prix du Roman des Romands 2019), ces caractéristiques se retrouvent dans Roman de gares, son 17e livre.
Comme l’auteur, le narrateur a dû abandonner son domaine du Jura bernois. Il en souffre, au point d’avoir frôlé le suicide. Une femme, puis une deuxième lui redonnent le goût de vivre: «Je reprends vie au contact de l’autre, avec la chaleur humaine: j’avais oublié, tout simplement oublié ça peut…