Quand le vent devient favorable et que l’horizon s’éclaircit

jeu, 31. déc. 2020

Hiver ou pas, l’essentiel est que souffle le vent. Lundi après-midi, il y avait un skipper sur le lac de la Gruyère.

PHOTOS JEAN-BAPTISTE MOREL

TEXTE YANN GUERCHANIK

VOILE. Le lac de la Gruyère en solitaire. Personne pour vous disputer ses reflets d’argent. Allez trouver quelqu’un d’assez téméraire pour s’y geler les orteils. Lundi après-midi, Pierre-Vincent Broccard a fait sa dernière sortie de l’année. Peu importe le froid et la neige, tant que le vent souffle. Sur son dériveur Laser, il a pris son pied. «Pour la majorité des gens, ce n’est pas vraiment la saison pour faire de la voile, explique le Bullois de 22 ans. Moi, ça me fait plaisir. Le bateau allait assez vite et les couleurs de l’hiver offraient un beau cadre.»

Moniteur à l’école de voile de la Gruyère, étudiant à la Haute…

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