A propos de la vie culturelle bulloise.
La nomination d’un nouveau directeur du Musée gruérien aussi compétent que passionné a de quoi réjouir la population bulloise. De plus, l’énergie de Sébastien Lauper à la tête du dicastère de la culture a notamment permis le retour d’une vie culturelle à Bulle, cet été, entre deux vagues d’épidémie. Mais ces très bonnes nouvelles ne doivent pas occulter le fait que le budget en lien avec la culture à Bulle est plus celui d’un gros village que celui de la deuxième ville du canton. Encore dernièrement, la rénovation du Musée gruérien a été repoussée d’au moins une année, car il y a plus urgent aux yeux du Conseil communal qui veut prioriser la réfection des routes. Ce Conseil communal actuel, à forte consonance conservatrice, doit prendre conscience que la culture n’est pas simplement une dépense ou un moyen de se divertir, mais une réelle richesse qui donne du sens à la vie de nombreux habitant·e·s de notre région, que ce soit via le chant, le théâtre ou la peinture. Bulle doit désormais augmenter son budget culturel et se donner les moyens pour soutenir une vie culturelle au sens large, qui ne soit pas uniquement accessible à une élite. Osons espérer que le nouveau Conseil communal, sorti des urnes le 7 mars, aura le courage et la volonté de donner une place digne de ce nom à la culture à Bulle pour rayonner sans se contenter de bouts de chandelle. Grégoire Kubski, président de l’Orchestre de la ville de Bulle, candidat PS au Conseil général