A propos de l’exception accordée par le Conseil d’Etat aux partis politiques de se rassembler à 50 personnes.
Dans La Gruyère du 23 janvier, il est relevé que les partis politiques de Bulle ne profiteront pas de l’exception qui leur permettrait de se rassembler. Et cela par solidarité envers les restaurateurs, commerçants et acteurs culturels! Nous ne voyons absolument pas en quoi cette soi-disant solidarité puisse avoir un quelconque résultat positif concernant ces différents acteurs! Par contre, même si l’on peut qualifier d’incohérent, au premier abord, l’autorisation du Conseil d’Etat, il nous paraît bien plus constructif de saisir cette opportunité afin de permettre un dialogue entre citoyens électeurs et élus des différents partis. En effet, les électeurs pourraient ainsi poser des questions, faire des propositions, débattre directement avec les (ex et futurs) élus qui, à leur tour, expliqueraient leurs idées et les moyens qu’ils utiliseraient pour aider les personnes et entreprises laissées sur le carreau. Les politiciens seraient directement confrontés à la population et ainsi ne pourraient ni éluder les questions ni fuir leurs responsabilités. Mais voilà, est-ce de la couardise, de la passivité ou autre chose dont font preuve nos élus en se disant solidaires avec les travailleurs «obligés» d’obéir aux restrictions. Si la denrée est rare, nous ne passerons pas sous silence qu’il existe des politiciens courageux, à l’instar d’un Sébastien Bossel (cité dans l’article), qui estime «que les partis devraient plutôt profiter de cette autorisation pour manifester leur désaccord envers les mesures imposées aux restaurateurs». Voter pour des gens que nous n’avons jamais rencontrés «en vrai», au niveau d’une commune, non, ce n’est pas pour nous! La population réclamera-t-elle avec courage et conviction une campagne vivante ou sera-t-elle, elle aussi solidaire de la passivité et de la peur? Laurence Kohli, Bulle, Marie-France Magis, La Tour-de-Trême, Sonya Giller, Vuadens, et Claire Huser Bossel, Bulle