A propos d’un tout-ménage récemment adressé aux Bullois.
Comme moi vous aurez sûrement aussi été choqués par le tout-ménage que vient de nous adresser le syndic Jacques Morand. Comme exemple d’anticollégialité, on ne fait pas mieux. Ainsi, M. Morand part seul, doublant tous ses coreligionnaires, voulant peut-être profiter de l’effet de surprise, persuadé que son image de primus inter pares lui donnera un avantage. Ça doit être vexant pour ses colistiers. En tout cas, cette mise en scène est indécente dans une opération où la solidarité entre partenaires-candidat.e.s devrait être de règle. Si c’est une bulle de sa part, c’est en tout cas un coup vache. Par ailleurs, à quel coût? Des milliers de francs certainement. Alors qu’en ces temps difficiles pour tant de gens et de petites PME amenés à compter serré pour boucler leurs fins de mois, un peu de décence n’aurait pas nui.
Et pour dire quoi? Rien, si ce n’est faire des bulles, à l’image de la vache qu’il colle en timbre-poste. Et qu’en pense son parti? Doublé, pris de vitesse, tétanisé par le «chef»? D’ailleurs, certainement pas un comportement digne pour un chef d’Exécutif qui doit viser avant tout la collégialité, la cohésion, loin de toute mise en scène narcissique. En tout cas pour nous, électeurs sensibles à un tel genre de comportement, nous ne saurons rester sans réaction. Un vigoureux coup de crayon biffera ce candidat de notre liste de votation. Et ça fera de la place pour d’autres candidat.e.s qui ont compris et intégré cela depuis toujours. Une chose encore, une intervention au Conseil général de Bulle se justifierait pleinement pour connaître, en toute transparence, et codifier par des règles applicables à toutes et à tous, l’origine et la mesure du financement de leur parti et de certain.e.s candidat.e.s, non? François Jeanprêtre, Bulle