L’attachement à notre bon vieux «Express», signifié pour sa lenteur entre Bulle et Broc, s’est vérifié lors des circulations historiques des 27 et 28 mars dernier (La Gruyère du 30 mars) marquant la fin de la voie métrique. Beaucoup de concitoyens ont relaté lors de cet événement aux membres de l’association GFM Historique leurs souvenirs nostalgiques entretenus avec cette ligne. D’autres ont fait part de leur étonnement à consacrer tant de millions à transformer cette ligne, d’autant que le transport des marchandises avait été abandonné depuis 2018. Alexandre Cailler voulait la voie normale avec le prolongement du Bulle-Romont vers Broc-Fabrique, ceci pour le transport des marchandises et des trains d’ouvriers. L’annonce d’un parc à thème s’inspirant de Charlie et la chocolaterie conforte ce vaste chantier. Amener les futurs visiteurs depuis la Suisse alémanique par les transports publics prend tout son sens. On aurait pu toutefois, afin d’être encore plus futuristes, aménager les deux écartements jusqu’à Broc de façon à ressusciter le train du chocolat depuis Montreux ou acheminer via le MOB les voitures à écartement variable depuis Interlaken, puis Lucerne. On aurait pu également imaginer une gare de Bulle en sous-sol de façon à éviter les passages à niveau en ville dont les barrières seront plus souvent fermées qu’ouvertes avec l’augmentation de la densité des circulations pour Broc et Gruyères. Quoi qu’il en soit, vive le train! L’Express entre Bulle et Broc sifflera encore longtemps! Alain Castella, président de GFM Historique