Trente-cinq ans après ses débuts, l’enquêteur italien du surnaturel voit ses origines reformulées dans un nouveau cauchemar zombie. Une manière de rendre hommage au créateur de ce phénomène de la BD transalpine.
ROMAIN MEYER
Monstres, zombies, vampires, démons ou la mort elle-même… En trentecinq ans d’existence, Dylan Dog a nourri de fantastique les amateurs italiens de bande dessinée. A raison d’un récit par mois au tirage faramineux, la création du scénariste Tiziano Sclavi est devenue un phénomène de l’autre côté des Alpes. Il a développé un univers particulier, une riche galerie de personnages et de situations naviguant parfois au bord de la métaphysique.
Le démiurge originel a, depuis, laissé ses outils en d’autres mains, dont celles de Roberto Recchioni. Ce dernier marque son…