Prévues à l’origine pour garantir l’approvisionnement de la Suisse, les surfaces d’assolement conditionnent toujours plus l’aménagement.
Avec l’essor de la notion de développement durable, elles bénéficient d’une protection accrue.
Le Gruérien Vincent Bays vient de leur consacrer sa thèse de doctorat, bientôt publiée.
JEAN GODEL
TERRITOIRE. Enfant d’Epagny, Vincent Bays a un jour intégré la commission d’aménagement du territoire de Gruyères. A sa première réunion, un point concernait les surfaces d’assolement. «Tout le monde a dit: “Ah, les surfaces d’assolement, on n’y touche pas!” Et l’affaire était réglée!»
Voilà qui avait piqué la curiosité de l’étudiant en droit à l’Université de Fribourg qu’il était. La thèse de doctorat qu’il a depuis consacrée à cette thématique fait 500 pages.…