Bidouilleur de matière, de sons et de lumière, le Fribourgeois François Gendre avive les spectacles en coulisses. Mais à Nuithonie cette semaine, il occupait le centre de la scène.
YANN GUERCHANIK
François Gendre a quelque chose d’improbable. Ses chaussures déjà. La plupart du temps, il n’en porte pas. En chaussettes sur les plateaux. «Bah! c’est quand même plus agréable que d’être enfermé dans des godasses.» Bah ouais! Chez François Gendre, l’évidence répond à tout. A tout ce qui vous semble improbable. Les tourments ne lui sont pas épargnés, mais les grandes opérations d’aiguillages se font avec clarté.
Comment est-ce qu’on en vient à boutiquer des têtes de sangliers sur des rouages télécommandés qui dansent et qui chantent? La réponse tient en un mot: Inès. Le titre du spectacle qu’il…