A propos de pollution lumineuse.
Le 21 mai dernier, j’ai vraiment eu l’impression de vivre dans une ville dirigée par des sages. Nos édiles bullois auraient-ils été touchés par la grâce? me suis-je dit. Vers 22 h, regardant par la fenêtre, je fus surpris par l’obscurité inhabituelle. Pas une lumière, sauf une tache illuminant l’âme de notre pays: une banque.
Cette vraie nuit m’a mis en joie et j’ai cru sincèrement que la nature avait repris ses droits, que les symptômes de la poésie étaient à nouveau palpables, que les insectes pouvaient copuler tranquillement, que mes rêves d’une civilisation humaine se concrétisaient.
Renseignement pris, il s’agit, semble-t-il, d’un essai, dans le cadre de l’action «La nuit est belle, j’y veille!» qui a pour but de sensibiliser la population aux enjeux…