AUTOMOBILISME. La déception fut à la hauteur de l’attente. Quatre ans après son abandon, Frédéric Yerly a vu les éléments se déchaîner sur les 24 heures du Nürburgring. Samedi, la pluie et l’épais brouillard ont contraint les commissaires à agiter le drapeau rouge après six heures de course. L’épreuve allemande n’a repris que dimanche à midi. Après neuf heures de roulage (au lieu de vingt-quatre), le Gruérien et ses trois équipiers du Max Kruse Racing ont pris la deuxième place finale.
«La déception n’est pas liée au résultat, mais plutôt au déroulement de course, réagit Frédéric Yerly. Dans ces conditions météorologiques, il fallait “survivre”. Alors que plusieurs accidents graves se sont produits, nous n’avons pas fait une griffe à la voiture. C’était l’essentiel.»
Le pilote d’Echarlens…