Jusqu’à la fin juillet, Fri-Art accueille la première exposition institutionnelle de l’artiste d’origine somalienne Hamishi Farah. Pour une réflexion sur l’identité et le postcolonialisme.
ÉRIC BULLIARD
FRI-ART. Au premier abord, elles ont l’air plutôt innocentes, ces œuvres de Hamishi Farah que Fri-Art présente jusqu’au 31 juillet. Sous le titre Dog Heaven 2: how sweet the wound of Jesus tastes, l’artiste d’origine somalienne – qui a vu le jour et a grandi en Australie – propose là sa première exposition institutionnelle.
Sauf que cet air innocent cache des réflexions sur l’identité, sur l’émancipation, sur l’altérité, sur les représentations racisées ou encore l’instrumentalisation des animaux. Le tout avec un efficace sens du second degré provocateur.
Artiste autodidacte, Hamishi Farah…