ARTE, MARDI, À 20 H 50
En 2030, on estime que la moitié de la planète sera obèse ou en surpoids, entraînant une explosion du diabète, des maladies cardiovasculaires et de certains cancers. Comment expliquer cette épidémie mondiale, qu’aucun pays n’est encore parvenu à enrayer? Alors que l’obésité charrie son lot de clichés, des gènes tout-puissants aux volontés individuelles défaillantes, et que les industriels comme les autorités publiques continuent de pointer du doigt le manque d’activité physique («Manger moins, bouger plus»), ce fléau ne serait-il pas le fruit d’un échec collectif mitonné dans nos assiettes? A la fin des années 1970, le combat contre le gras, désigné comme responsable des maladies cardiovasculaires, fait des céréales, riches en glucides et massivement subventionnées,…