Waldskin vernit vendredi au Nouveau Monde son excellent premier album. Rencontre avec le Gruérien Nathan Gros.
CHRISTOPHE DUTOIT
VERNISSAGE. Vendredi, Waldskin présente enfin au public son premier album, sorti ce printemps en plein marasme culturel. Après une résidence en mars au Nouveau Monde, le trio établi entre Fribourg et La Neuveville y vernit officiellement Clarity before the crash, un bijou de triphop réinventée. En marge de cet événement dédié à 75 privilégiés (le concert est complet), remontons le temps avec le Gruérien Nathan Gros, ingénieur du son, batteur et compositeur multitalentueux.
Tout gosse, Nathan tape sur sa dînette en plastique avec couteau et fourchette. «Ça rassemblait à une batterie. Je voulais faire comme papa. Mais j’étais trop petit pour toucher les pédales»,…