Une chanson, son histoire ou les souvenirs qui lui sont liés: tel est l’objet de cette chronique, issue de Je ne laisserai jamais dire que ce n’est pas la plus belle chanson du monde. Un blog décliné en deux livres. Mais, un jour, j’apprendrai à jouer d’un instrument. Et dès que je saurai aligner trois accords, eh bien tant pis, je massacrerai Heart of Gold, la chanson la plus connue de Neil Young.
Avant même que je sache qui chantait cette rengaine, je frissonnais à chaque fois que je l’entendais sur le ReVox de mon papa. Car, à cette époque, le futé ne dépensait pas beaucoup d’argent pour acheter des disques. Il avait préféré investir dans un impressionnant magnétophone, du matériel de professionnel, d’une qualité sans concurrence. Fier comme un paon de son A77, il enregistrait sur ses…