Cet été, LaGruyère évoque quelques senteurs qui rappellent la saison chaude et ses souvenirs. Celle du pin, fidèle et persistante, peut vous emmener loin.
YANN GUERCHANICK
BOISÉE. C’est l’odeur qui vous choisit, pas le contraire. Vous pouvez renifler, vous remplir les narines d’une senteur qu’il vous plairait d’immortaliser, rien n’y fera. L’odeur, elle vous cueille au détour d’une ruelle, à l’entame d’un repas, quand le visage s’enfouit dans le creux d’un cou, dans une chevelure, quand il se fait fouetter par un vent chargé de promesses.
Il en est qui vous accompagnent toute votre vie. Peut-être la senteur résineuse et boisée des aiguilles du pin. De son écorce aussi. Si ce parfum vous parle et vous emporte, nous voilà frères, nous voilà frère et sœur.
Plus tôt l’odeur se révèle à vous,…