De Suzane à Miossec ou l’art du grand écart

mar, 17. aoû. 2021

Lors de son deuxième week-end de festival, les Francomanias proposaient deux destinations musicales aux antipodes. Le public a plébiscité l’une comme l’autre.

YANN GUERCHANIK

BULLE. Le grand écart, il n’y a pas que Suzane qui sait le faire. Les Francomanias aussi. Proposer la révélation scène des Victoires de la musique 2020 et Miossec le même week-end exige une souplesse de corps et d’esprit. Pour le spectateur, c’est l’expérience de deux mondes parallèles. Fascinant.

Vendredi soir, dans la cour du château bullois, Suzane posait à peine le pied sur scène que le public se pressait à l’avant. Trente secondes plus tard, il scandait en rythme les paroles de ses chansons, entre deux drops électro tonitruants. Un concert comme une déflagration fusante d’une heure et quart.

L’Avignonnaise…

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