Le concert le plus attendu de cette édition n’a pas déçu: l’intimité de la cour du château s’est révélée idéale pour la délicatesse de Pomme. Qui cache sous son apparente fragilité une assurance décontractée franchement bluffante.
ÉRIC BULLIARD
JEUDI. Les Francomanias n’avaient jamais vu ça ou, en tout cas, pas depuis longtemps: la billetterie a été prise d’assaut comme rarement pour Pomme. C’est dire s’il y avait de l’impatience, jeudi dans la cour du château, à découvrir et tenter de comprendre le nouveau phénomène de la chanson française.
Premier constat: Pomme se révèle d’une aisance déconcertante. Elle débute par Anxiété, comme pour affirmer d’emblée une fêlure: la voix trafiquée (elle ne le sera que sur ce titre) ne l’empêche pas de se présenter sans fard, telle qu’en elle-même, avec…