Le Conseil d’Etat veut lutter contre la précarité menstruelle dans le canton. Il répond ainsi favorablement à un postulat de deux députées.
ÉLODIE FESSLER
MENSTRUATIONS. Le Conseil d’Etat a décidé de lancer une étude de faisabilité sur la mise à disposition en libre accès des protections hygiéniques dans les écoles, ainsi que dans les institutions publiques et sportives. Il répond à un postulat déposé en décembre dernier par les députées socialistes Anne Favre-Morand (Riaz) et Martine Fagherazzi (Ecuvillens). En plus de la charge mentale supplémentaire à gérer, les deux élues et seize cosignataires s’inquiétaient du coût d’un tel matériel, estimé à 4500 francs durant toute une vie. Une meilleure communication de cette thématique encore taboue était aussi demandée.
Chiffres marquants
Dans sa…