Attention aux caries…
CANDYMAN. Candyman! Répétez cinq fois ce nom devant un miroir et un homme défiguré avec une main remplacée par un crochet de boucher apparaîtra. Et autant dire que votre mort ne sera pas belle à voir. Issu d’un ghetto de Chicago, ce croque-mitaine noir se veut la voix de l’oppression, du soubassement raciste de la société américaine, à la fois vengeur et assassin. Cette ambivalence nuit d’ailleurs au personnage, compliquant son interprétation d’une symbolique confuse. Trente ans plus tard, le voilà néanmoins de retour. En effet, le nouveau Candyman fait suite explicitement au premier film de 1992, réalisé par Bernard Rose d’après une nouvelle de Clive Barker, laissant de côté les autres productions négligeables de la franchise.
Anthony McCoy (excellent Yahya…