Une époque formidable
l faut leur laisser ça, à nos amis Français, en plus des rillettes, du pastis, de Brassens et de quelques autres merveilles: ils ont comme personne le sens de la grandeur. De la pompe, disait-on jadis avant que le sens de ce mot ne tombe en désuétude et ne soit guère conservé que précédé de l’adjectif «grande». Ou suivi, au pluriel, de funèbres.
Les Italiens aussi ont leurs palais et les Américains peuvent rivaliser pour le goût de l’apparat. Mais personne ne surpasse les Français quand il s’agit de récompenses, de prix (littéraires ou agricoles), de décorations et de médailles. Les mauvaises langues argueront qu’il s’agit de la nostalgie d’une grandeur passée. Laissons-les arguer.
Dans ce sympathique besoin de glorification, ils ont le Panthéon. Magnifique, le…