Quand la gloire a mauvaise presse
ILLUSIONS PERDUES. Entre Eiffel, Le dernier duel, Délicieux et maintenant les Illusions perdues, force est de constater que l’histoire de France est à l’honneur en cette fin d’année cinématographique. Roman phare de l’immense Honoré de Balzac, Illusions perdues – presque mille pages selon les éditions – a tout de ces œuvres dites «inadaptables», car trop massives et trop compliquées, à l’instar des Misérables ou de Dune du côté de la sciencefiction.
Le récit s’inscrit en effet dans une période trouble et parfois difficile à saisir, celle de la Restauration. A la suite de l’exil de Napoléon, la France est, dès 1815, à nouveau gouvernée par un roi. Jeune imprimeur d’Angoulême, Lucien de Rubempré (Benjamin Voisin) rêve de voir son recueil de poésie publié à…