La dernière culbute d’Olga donne le tournis. Tête en haut, tête en bas, ce grand et interminable saut symbolise la réflexion et le dilemme de la gymnaste ukrainienne de quinze ans. Un raisonnement dans lequel le public est obligé de se plonger tant le réalisateur du film Elie Grappe parvient à en souligner tous les enjeux. Ambitions personnelles, responsabilités, relations avec ses proches: impossible de ne pas se mettre à la place de la jeune sportive.

Olga est née à Kiev. Sa mère, journaliste, est menacée par le pouvoir autoritaire du président Viktor Ianoukovitch. En 2013, elle doit s’exiler en Suisse, car elle n’est plus en sécurité dans son pays. Elle intègre alors le Centre national de sport à Macolin, où le film Olgaest essentiellement tourné. Elle y prépare le championnat…