Alain Souchon a conquis la salle CO2, samedi soir. Les années passent, mais le chanteur d’Allô maman bobo n’a rien perdu de son énergie juvénile ni de sa poésie mélancolique.

ÉRIC BULLIARD

SAISON CULTURELLE. Il arrive le premier, guitare en bandoulière, jeans et chemise blanche. «Je marche tout seul le long de la ligne de chemin de fer/ Dans ma tête y’a pas d’affaires…» Samedi soir à CO2, Alain Souchon lançait la soirée avec Allô maman bobo, l’un de ses plus célèbres tubes. L’un des plus anciens aussi. L’art de mettre tout le monde à l’aise: nous voici en terrain familier. Et nous allons y rester.

Un concert d’Alain Souchon laisse, deux heures durant, cette agréable impression de se sentir bien, tout simplement. Il n’est pas du genre à bousculer le public, ni à snober ses titres les plus…