CRY MACHO. Ah! Il est fort le Clint… Du haut de ses 91 ans, le plus grand briscard du cinéma signe un nouveau long métrage et s’offre le luxe d’y tenir le rôle principal. Loin du penchant ultrapatriotique qu’on avait pu reprocher à Americansniper, Cry machose présente comme une sorte de retour aux sources, un western moderne dans lequel les grands espaces côtoient les gueules burinées d’éleveurs de chevaux. Deux-trois coups de banjo, un chapeau de cow-boy et des feux de camp face au soleil couchant: Clint Eastwood sait emporter le cœur de son public dans une ambiance familière, qui donne envie de s’évader sur les routes de l’Ouest.
Seulement voilà, passé les paysages de carte postale, Cry machoa tout de ce voyage idyllique où le camping-car finit les pneus crevés et la tente envahie par…
