L’art de la godille est intemporel

sam, 26. fév. 2022

VALLON DE RÉCHY. Nuit noire. Loupiotes vissées sur la tête. Le silence est roi lorsque le sommeil gronde. Réveil trop matinal, c’est ainsi lorsqu’il faut partir tôt parce qu’il fait chaud. Trop chaud pour un mois de février. Nous sommes trois somnambules, mais nos corps ne forment qu’un, bercé par le glissement régulier des peaux de phoque sur la neige. Quelques centimètres de poudreuse recouvrent les nombreuses traces au départ de Vernamiège, tout près de Nax, en Valais.

Laissons nos discussions à plus tard. Le soleil nous cueille au col de Cou, mille mètres plus haut. Nous voilà happés par le «Vallon magique». C’est ainsi que je l’appelle, depuis que j’y ai posé mes lattes la première fois. Comme une faille spatiotemporelle, ce long plat préservé du ronron désagréable des stations…

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