Une chanson, son histoire et les souvenirs qui lui sont liés: tel est l’objet de cette chronique, issue de Je ne laisserai jamais dire que ce n’est pas la plus belle chanson du monde. Un blog décliné en deux livres.
IL PLEUT SUR LA MER. Dimanche fin d’après-midi. Le ciel est bas, il pleut sur le talus de vignes.
J’épluche des patates pour le gratin du dimanche soir. Avec le rôti haché. Et les tomates provençales. Les enfants seront contents. Gaffe! Ne pas trop saler les patates.
Je fredonne un air appris chez les scouts, sur la route parampa-pampam.
J’imagine le petit tambour sur un chemin de pluie.
Le gars est entré sans prévenir. Une voix de ravine dans le torrent, de séracs effondrés, d’éboulement dans les gorges.
Il pleut sur la mer, et ça sert à rien…
Il chante un dimanche de pluie…