Dimanche, devant une salle CO2 comble, Richard Berry a interprété cinq plaidoiries qui ont marqué la justice française.
SAISON CULTURELLE. Alors que les spectateurs s’installent, la scène de la salle CO2 est déjà éclairée. Un projecteur illumine la robe d’avocat, encore accrochée à son cintre. Les lumières s’éteignent, sauf ce projecteur. Richard Berry fait son entrée, revêt le costume. Seul sur scène, il ne côtoie que deux pupitres et son public.
Sobre et immersif
La première plaidoirie commence. On se frotte à l’art de la rhétorique et l’on découvre les secrets de cinq procès parmi les plus marquants de la justice fran- çaise. Dès lors, Richard Berry se lance dans un monologue d’une heure et demie pendant lequelle il ne s’achoppe sur aucun mot.
Grâce à la sobriété de la mise en scène,…