Anne-Catherine Page arpentait dimanche le château de Mézières, le temps d’une visite guidée enrichie de souvenirs. C’est là que l’historienne de l’art a commencé sa carrière dans la protection du patrimoine.
YANN GUERCHANIK
MÉZIÈRES. Dans la chambre aux arabesques, les yeux d’Anne-Catherine Page se mettent à briller d’un éclat joyeux. A cet endroit du château de Mézières, les papiers peints n’ont presque pas fait l’objet d’une restauration. Le visiteur les admire aujourd’hui comme hier. Autant dire que ces prestigieux décors, très à la mode à la fin du XVIIIe siècle, ont révélé l’étendue des trésors enfouis dans la bâtisse.
C’était il y a une trentaine d’années. Jeune historienne de l’art, Anne-Catherine Page ne se doutait pas qu’elle entrait définitivement dans le monde de la protection…