A propos de la guerre en Ukraine.
Tout a commencé par notre sidération. Le matin du 24 février nous n’avions jamais été aussi sonnés depuis 1945. Le déluge de feu sur l’Ukraine avait commencé. Parce que Poutine, désormais dictateur inflexible, l’avait décidé. Au nom de quoi? D’un rêve! Le rêve d’un empire tsariste révolu. Mais ce rêve-là, c’est devenu la réalité tragique d’un désastre.
Pourtant, ce fut, très vite après les sanctions décidées, la formidable mobilisation solidaire des Suisses. Ils ont écouté leur cœur: plus de 50 millions récoltés en quelques heures! Du jamais vu. C’est notre réponse. Nous ne pouvons rien contre l’envahisseur. Mais nous pouvons accueillir les Ukrainiens sans condition. C’est aussi notre réponse. Et cette réponse-là, surtout ne pas la considérer comme…