LA TOUR-DE-TRÊME. Pour ses 70 ans, La Chanson du pays de Gruyère s’offre trois œuvres majeures de la musique. Tout d’abord le Stabat Mater de Pergolesi, écrit en 1736, deux mois avant la mort de son compositeur. Mais le public n’entendra pas la version bien connue pour deux voix de femmes et petit ensemble instrumental, mais celle dite «viennoise» pour chœur à quatre voix et orchestre. Suivra le Requiem de Mozart, mais uniquement les parties composées par le maestro lui-même, et non les ajouts posthumes de son élève Süssmayr. Soit environ les deux tiers de l’œuvre. «Nous nous arrêterons donc au milieu d’une fugue inachevée et le silence qui suivra sera vraiment très intense…» avertit la présidente Francine Pasquier qui, dans son communiqué, évoque «l’espoir d’un après».

Une œuvre…