RÉFORME FISCALE. Mis en consultation le 11 mars par le Conseil fédéral, le projet de mise en œuvre de l’imposition des grandes entreprises – celles réalisant un chiffre d’affaires mondial supérieur à 750 millions de francs par an – prévoit un taux minimal obligatoire de 15%, conforme aux règles fixées par l’OCDE et le G20. Or le canton de Fribourg, dont le taux actuel est d’environ 13,5%, pourrait subir des conséquences néfastes d’une telle réforme, estiment les députés Annick Remy-Ruffieux (lc, Charmey) et Claude Brodard (plr, Le Mouret). S’il peut en attendre des recettes supplémentaires, il risque en contrepartie de perdre en attractivité aux yeux de ces grands groupes. Par ricochet, l’économie fribourgeoise tout entière pourrait être touchée, elle dont de nombreuses sociétés…