Dans Le poisson belge, vendredi à la salle CO2, deux solitudes se rencontrent. Ces deux êtres que la vie malmène sont magistralement interprétés par Roland Vouilloz et Margot Van Hove.
SAISON CULTURELLE. Elle a l’âge de savoir se défendre parce qu’elle a «vécu la cour de récré». Il a celui des regrets et des remords, dans une solitude que brisent à peine de piteux rendez-vous fixés sur internet. Le poisson belge, que la saison culturelle de CO2 accueillait vendredi à La Tourde-Trême, met en scène la rencontre entre deux âmes blessées. Elles vont chercher à s’apprivoiser pour, peu à peu, tâcher de se recoudre.
Le texte de Léonore Confino oscille entre l’humour à tendance absurde et les questions graves sur le deuil, l’identité, les normes: «Je suis pas standard, mais je suis pas folle»,…