Jean Sermoud a été condamné au bûcher en 1623. Son père, son frère et lui avaient été bannis de Gruyères trente-sept ans auparavant, pour avoir commis de petits larcins, notamment des vols pour se nourrir. Jean Sermoud avait ensuite été banni du territoire fribourgeois, car il n’avait pas respecté sa peine. Il a ensuite été dénoncé par une personne accusée de sorcellerie à Payerne. Il était courant qu’un accusé torturé donne des noms d’autres sorciers, qu’il aurait croisés à la secte diabolique, par exemple. Un procès pouvait donc déboucher sur une vague d’autres procédures, suivant le nombre de personnes dénoncées. Sous la torture, malgré son innocence, Jean Sermoud en vint à admettre être un sorcier.
Rita Binz-Wohlhauser et Lionel Dorthe notent que le non-respect du bannissement était…