La nouvelle a fait grand bruit, début juin, lorsque le chanteur de Kiss a été pris la main dans le sac. A la fin de Detroit rock city, le deuxième titre de leur concert à Anvers, Paul Stanley a été surpris par un effet pyrotechnique parti trop tôt. Il s’est éloigné du micro durant quelques secondes, tandis que sa voix continuait de chanter toute seule dans les haut-parleurs, vidéos à l’appui… Un couac qui fait mauvais genre, sept ans après que le bassiste Gene Simmons eut traité de «malhonnête» les groupes qui avaient recours au play-back sur scène. Tel est pris qui croyait prendre.
Sans parler des terribles Coups de cœur d’Alain Morisod, l’usage du play-back est souvent assimilé à l’incapacité d’un chanteur ou d’une chanteuse à assurer sa prestation sur scène. Prenez Beyoncé, Queen B…