MANGER DU RIZ. Membre pour deux années du Conseil de sécurité de l’ONU, qu’elle présidera en mai 2023, la Suisse reste très à cheval sur sa neutralité quand il s’agit de soigner des blessés ukrainiens. D’abord refusant aussi bien les civils que les soldats, elle s’est ensuite reprise. Sous la pression des politiques (notamment Ruth Dreifuss) et à la suite de l’adaptation de la demande à nos conditions d’octroi, la Suisse neutre a ainsi pu accepter les civils, mais refuser les soldats. Quelques jours avant cette décision toute en finesse, le SonntagsZeitung révélait un rapport sur la neutralité rédigé au Département fédéral des Affaires étrangères et en cours de consultation dans les offices fédéraux. Ce document recommande une «neutralité coopérative», nouveau concept d’Ignazio Cassis,…