LUTTEUR DU FUTUR. Tous les trois ans, la Fête fédérale de lutte revient avec ses jeux alpestres et toutes ses traditions. Des rites tous ancestraux, dépassés et plus respectés pour certains. Officiellement bannis de l’arène, les sponsors s’affichent désormais «sur» les meilleurs lutteurs qu’ils rétribuent pour leur permettre de passer l’année à l’entraînement plutôt que dans les champs. Quant au roi de la lutte, s’il posera fièrement avec le holstein Magnus dimanche à 17 heures, il repartira plus sûrement de Pratteln avec le cachet de 30 000 francs correspondant à sa valeur.
Choquant pour nos aïeux? Logique et normal en 2022. La lutte suisse doit vivre avec son temps, évoluer pour progresser sportivement, pour continuer à attirer le public et la relève, de Genève à Romanshorn en passant…