Dans son jardin de Rosière, à Belfaux, Jean-Marc Schwaller expose ses derniers travaux: durant la pandémie, il s’est intéressé à la figure d’Icare. En particulier à la manière de reprendre son envol après la chute.
ÉRIC BULLIARD
EXPOSITION. «Je suis artiste peintre, je ne peux pas rester muet face aux souffrances que traverse le monde.» Ces mots accueillent le visiteur au jardin de Rosière, à Belfaux, chez Jean-Marc Schwaller. Jusqu’au 2 octobre, il l’ouvre au public, en fin de semaine, pour présenter ses derniers travaux. Nés des mois de pandémie, ils dépassent ce contexte pour toucher au symbole. A la condition humaine, comme tout art digne de ce nom.
Jean-Marc Schwaller ne le cache pas: à la stupéfaction s’est ajoutée la peur, alors que le monde se calfeutrait. «Nous avons perdu deux…