Avec Je suis plusieurs, la compagnie Marjolaine Minot poursuit sur sa voie originale: elle mise sur le jeu, le mouvement et l’humour pour parler d’un sujet abstrait.
NUITHONIE. Très vite, on reconnaît… quoi donc? Pas forcément un style ni une griffe, mais un univers. Une manière de transposer sur le plateau un sujet intime, de le traiter autant par le corps que par le texte. Le mouvement pour rendre pré- gnante une réflexion sur notre psychisme. Après La poésie de l’échec, la compagnie Marjolaine Minot poursuit sur cette voie singulière avec Je suis plusieurs, qui se joue à Nuithonie jusqu’à samedi.
Le «je» en question, c’est Pauline, 32 ans, célibataire, pas franchement heureuse, pas terriblement malheureuse non plus. Une jeune femme banale, architecte, qui a connu des ruptures, la…