MERCREDI. Rien ne sert de courir, il suffit de partir à point. Comme chaque veille d’édition, la journée démarre avec le briefing de 8 h 30. Et commence toujours par la critique de la dernière édition. Parce que la remise en question est permanente et que l’idée de faire mieux est omniprésente dans la rédaction.
«En page 3, le sujet sur la pédiatre était très intéressant, analyse François Pharisa, le rédacteur en chef de La Gruyère. L’interview était pertinente, même si la relecture par l’interlocutrice s’est révélée un peu compliquée. En revanche, les photos n’étaient pas folichonnes: on ne voit ni médecin ni enfant.» Eric Bulliard, l’auteur de l’article, avance une explication: «On a joué de malchance, car il n’y avait personne dans le cabinet à l’heure du rendez-vous. Et le…