«Le fake est aussi bien que le réel», assume l’artiste anglaise Alison Jackson, réputée pour ses poilants détournements d’images de Donald Trump, de la famille royale britannique ou de Marilyn Monroe et John Fitzgerald Kennedy.
CHRISTOPHE DUTOIT
«J’ai commencé à prendre des photos parce que je déteste la photographie: je pense qu’elle est trompeuse, visqueuse et qu’elle est un support indigne de confiance qui vous séduit en vous faisant croire qu’elle est réelle.» Avec son tailleur en cuir, son rouge à lèvres pétant et ses yeux rieurs sous ses lunettes sombres, Alison Jackson en jette. Elle qui a fait croire à la planète entière que Lady Di lui avait fait un doigt d’honneur, que la reine d’Angleterre posait pour elle sur son trône (au sens figuré), la culotte en dentelles au niveau des…